Le rêve d'un simple aventurier.

Noir-Renard Messages : 343 Date d'inscription : 06/06/2011

Phineas entra dans la taverne de leur guilde qui allait bientôt voir le jour. Il était rêveur. Il se voyait déjà au retour d'aventure avec ces compagnons futurs et présents, dans cette taverne, au milieu de banquets et boissons à flots, raconter histoire sur histoire. Chanter, rire et simplement vivre!

Il avait un rêve. Il n'était pas simple aventurier des grandes routes de Tyries. Il voulait plus que cela, et la confrérie allait lui permettre de réaliser son rêve. Ensemble avec son fidèle ami Urxis... Urlikps... Urs... enfin Ulriel, et son nouvel et loyal associé, le Capitaine Tika ils allaient parcourir le monde et trouver ce trésor mystique. Ce trésor qui les unissait en un seul but commun. Ce trésor qui avait amené à créer la confrérie. Ce trésor qui était un besoin pour la réalisation des projets d'un chacun des 3 compagnons. Ils allaient le trouver. Quitte à le chercher toute leur vie!

Il se perdit dans ses pensées et commença a fredonner une chanson, tout en sirotant à sa gourde d'eau de vie.

« A nous les bois et leurs mystères,
Qui pour nous n´ont plus de secrets !
A nous le fleuve aux ondes claires
Où se reflète la forêt,
A nous l´existence sauvage
Pleine d´attraits et de douleurs !
A nous les sapins dont l´ombrage,
Nous rafraîchit dans nos labeurs.
Dans la forêt et sur la cage
Nous sommes trois voyageurs.

Bravant la foudre et les tempêtes
Avec leur aspect solennel,
Qu´ils sont beaux ces pins dont les têtes
Semblent les colonnes du ciel !
Lorsque privés de leur feuillage
Ils tombent sous nos coups vainqueurs,
On dirait que dans le nuage
L´esprit des bois verse des pleurs.
Dans la forêt et sur la cage
Nous sommes des explorateurs.

Quand la nuit de ses voiles sombres
Couvre nos cabanes de bois,
Nous regardons passer les ombres
Des Cimefroides aux coeurs des Maguma.
Ils viennent ces rois d´un autre âge,
Conter leurs antiques grandeurs
A ces vieux chênes que l´orage
N´a pu briser dans ses fureurs.
Dans la forêt et sur la cage
Nous sommes trois voyageurs.

Puis sur la cage qui s´avance
Avec les flots du Grand Océan,
Nous rappelons de notre enfance
Le souvenir doux et charmant.
La rousse laissée au village,
Nos mères et nos jeunes sœurs,
Qui nous attendent au rivage,
Tour à tour font battre nos cœurs.
Dans la forêt et sur la cage
Nous sommes des explorateurs.

Quand viendra la triste vieillesse
Affaiblir nos bras et nos voix,
Nous conterons à la jeunesse
Nos aventures d´autrefois.
Quand enfin pour ce grand voyage,
Où tous les hommes sont rameurs,
La mort viendra nous crier : Nage !
Nous dirons bravant ses terreurs :
Dans la forêt et sur la cage
Nous étions trois voyageurs. »